dimanche 26 avril 2009

"A notre empire colonial!"






HongKong est un archipel formé de 260 îles dont la principale est Hongkong Island et d’une péninsule (Kowloon) prolongée par les « Nouveaux Territoires ». Difficile donc de tout visiter, cependant Central Hongkong et Kowloon constituent les «incontournables » de la ville.

Ainsi, après avoir déambulé entre les immeubles de Central Hongkong, ceux de Kowloon éveillent ma curiosité, je décide de rejoindre le continent pour aller y jeter un coup d’œil. Taxi, bus ou métro, suivant les conseils avisés de ma Bible du moment : le Routard, j’opte pour la traversée en « Star Ferry », navette entre central et Kowloon qui selon ledit guide « est à faire au moins une fois !». Je m’exécute donc…

Parvenue à l’embarcadère après plusieurs détours, je découvre un bateau à l’image des tramways. Il date ou est dans le style début 20ème , ma connaissance en matière de construction navale étant assez limité je ne m’aventurerai pas à en dire beaucoup plus. Un étage, des bancs en bois et ouvert sur l’extérieur, J’opte pour ce que j’imagine être une place stratégique pour le touriste: côté gauche, contre le garde fou, avec vue sur la baie. Les amarres sont larguées.


Tout à coup, alors que je quitte central, je ne peux m’empêcher de me remémorer cette scène de l’Amant où l’héroïne cheveux tressées et chapeau d’homme, négligeament porté effectue sa traversée quotidienne du Mékong. Elle ne se doute pas que dans les secondes qui suivent elle rencontrera le Chinois.

Le temps ce cette rêverie écoulé, la rive de Kowloon approche et l’imposant bâtiment de l’hôtel intercontinental me ramène à la réalité…

C’est bien la baie de Hongkong que je traversais, pas le Mékong…A l’arrivée, il y avait bien un chinois mais il n’avait qu’un sondage sur l’écotourisme à me soumettre…

Finalement, Desproges avait peut être raison: "Marguerite Duras n’a pas écrit que des conneries…elle en a aussi filmés ! »

vendredi 24 avril 2009

First impressions of Hongkong







HongKong, 香港 : Port aux parfums…Alors là je vous arrête tout de suite !!
Port aux parfums... à peine ce nom évoqué que des effluves de safran, bergamote et autres senteurs asiatiques nous viennent à l’esprit…Descendez du taxi et c’est une odeur tout à fait différente qui parvient à vos narines, pas spécialement désagréable seulement étrange... N’ayant pas le nez d’une finesse surdéveloppée, il me faut partir à la recherche de la source de cette odeur et plus
largement partir découvrir dans un premier temps le quartier de central (quartier des affaires) où se trouve mon hôtel et surtout d’impressionnants buildings....



D’après les photos que j’avais pu voir et les échos que j’ai pu entendre sur cette ville, je me la représentais hyper occidentalisée, sorte de ville américaine en Asie…mon étonnement fut grand lorsque je découvris les alentours de l’hôtel : panneaux d’affichages en chinois traditionnel s'entremêlant, rues bondées, petites échoppes au étalages débordants et empiétant sur le trottoir. Et sur ces étalages, l’objet du crime !
La source de cette odeur étrange : du poisson, des algues, des ailerons et toutes sortes de viscères d’animaux séchées…je vous laisse imaginer le doux parfum qui s’en dégage…Hongkong port aux parfums : rien n’était précisé il ne faut pas leur en vouloir…






Au-delà du contraste entre ville occidentale et ville chinoise, je fus surprise par les feux piétons qui émettent, lorsqu’ils sont au vert, un bruit comparable celui d’un marteau piqueur, en mode assourdi néanmoins. Héritage britannique parait il, je n'ai jamais foulé le sol anglais alors pour moi ça reste une curiosité d'Hongkong. Autre témoignage de l'époque "commonwealth", les tramways, dans le style début 20ème, je ne sais si ils sont d'époque, certains sont très vétuste et se font largement entendre à chaque intersection. Vieux et pourtant tous revêtus d'une publicité pour une grande marque occidentale: Dior, Guess, coca etc. le résultat est assez déroutant. Enfin, je fus très déroutée par le cantonnais et salue au passage le veine tentative de Victoria de m’en apprendre quelques rudiments. Je n’imaginais pas à quel point ce pouvait être éloigné du mandarin du coup je me suis retrouvée condamnée à sortir mon anglais de derrière les fagots…Vivement Shanghai...

lundi 20 avril 2009

11 avril...

24ème année achevée, inaugurons comme il se doit la 25ème qui s’ouvre ! Direction Charles de Gaulle via TGV Toulon, Bruxelles avec arrêt à Roissy juste après l’arrêt Marne la Vallée…

Ô!merveilleux plaisir que ces enfants ne pouvant retenir leur excitation à l’idée de serrer la patte de Mickey! Papa Maman une fille un garçon famille idéale pour séjour dans le monde merveilleux de Mickey, du cliché en veux tu en voilà…Arrêt marne la vallée en vue, 10minutes de répits avant Roissy…

Roissy-Charles De Gaulle, petite pensée pour le Grand Charles et de sa vision de la Grandeur de la France : à défaut d’avoir transmis cette idée de grandeur à ces prédécesseurs (Sarkozy et la Grandeur : bon sujet...) le voilà réduit ou élevé au statut d’aéroport, international certes mais aéroport tout de même ! Mais je m’égare !

Revenons-en aux faits qui nous intéresse et au cœur de cet article. Après quelques escalateurs, pas mal de couloirs, une file d’attente, me voilà au comptoir d’enregistrement quelque peu nerveuse au sujet du poids de mes valises : limité à 20kilos, je me savais autour de 21-22kilos…

J'étais à trois cent années lumières d’imaginer l’avion en surbooking et bibi sur liste d’attente : « si on ne vous trouve pas de place vous partirez avec l’avion de 23h45 (il est 10h30 !!), vous serez dédommagée (j’espère bien !!!)… nous avons vendu plus de places que le nombre disponible dans l’avion au cas où des correspondances aient du retard ; vous comprenez ? »…Comprendre ? Comprendre qu’Air France est incapable d’assurer ces correspondances (pensée émue à notre course effrénée de l’an dernier dans Roissy pour choper la correspondance pour Pékin qu’Anthony et Emilie n’ont jamais réussi à avoir en deux allé/retour Paris-Pékin), comprendre qu’ils continuent à vendre des billets avec correspondances intenables, comprendre que « surbooking » n’est pas une situation exceptionnelle mais un statut identique à celui « à l’heure/en retard » de la Sncf ? je fais des efforts mais j’ai du mal…ce que je comprends surtout est que personne ne doit prendre l’avion de 23h45, du coup surbooking pour remplir l’avion d’après: moins cher de dédommager le passager que de faire voler un avion à moitié vide…

Mais tout est bien qui finit bien, j’ai tout de même pu avoir une place dans l’avion, décollage 13h40…

12h de vol et 10 000kilomètres plus loin, atterrissage annoncé. J’attendais celui -ci avec beaucoup de curiosité. On me l’avait décrit comme impressionnant du fait du survol des grattes ciels de Hongkong, le mien fut impressionnant par son arrivée par la mer…Premiers bateaux aperçus, deux trois îles, montagnes de verdures au sommet arrondies, image conforme à celles que l’on se fait des îles paradisiaques d’Asie du sud-est…ça tombe plutôt bien me direz vous Hong Kong c’est le début de l’Asie du sud-est, certes mais le charme n’en est pas amoindri. Atterrissage réussi, je sors de l’avion et ressens une bouffée d’air chaud et humide, une impression comparable à celle que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans l’une des serres tropicales du parc de la Tête d’or. Je vous laisse expérimenter la chose…

dimanche 19 avril 2009

La tentation était trop forte...

On a beau maugréer, jurer par tous les Dieux de l’Olympe que jamais on ne nous prendra à épancher notre vie sur internet, me voilà trahie! Cependant, je dois le reconnaitre cette option reste la meilleure pour donner des nouvelles, partager et grader une trace de ces quelques jours à 10 000kilomètres de la France.

L’an passé c’était Pékin au caractère masculin (dixit les chinois), centre politique et culturel. Cette année c’est Shanghai la féminine, frivole et capitaliste…

Mes considérations porteront uniquement sur mes impressions, mes découvertes et mes étonnements et tentera d’être digne d’un modeste « carnet de voyage », rien de plus…

Je tenterai autant que possible d’alimenter régulièrement « ce journal sur internet » tout en sachant pertinemment que les premières semaines seront plus productives que les dernières… J’espère vous provoquer l’envie de passer me voir et au minimum de laisser quelques commentaires.